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[Paul]

La crise économique a réduit le budget des familles, ce qui cause l’arrêt des études de plus en plus d’étudiants ; ceux qui sont diplômés sont inquiets sur leur avenir.

Chaque année, 420.000 étudiants originaires de toute l’Ukraine se rendent à Kyiv pour obtenir une bonne éducation, de meilleures opportunités de travail et plus d’indépendance à l’égard de leurs parents.

Lorsque les choses allaient mieux, de nombreux rêves sont devenus réalité. Mais la crise économique qui a sévèrement réduit le budget des familles, a déjà renvoyé chez eux une partie des étudiants et menace de le faire pour beaucoup d’autres. De plus, l’absence de débouchés provoque l’inquiétude des diplômés.

Le Ministère de l’Education et des Sciences en a tenu compte : « Nous avons entendu l’appel des Recteurs des Universités au sujet d’étudiants qui arrêtent leur formation à cause de leur incapacité à payer. Il n’y a pas de miracle. Environ 61% des étudiants à Kyiv doivent payer pour leurs études », déclare Mykola Fomenko, responsable du département de l’éducation supérieure.

L’Université nationale de Kyiv Taras Chevtchenko, a annoncé qu’elle réduirait le coût annuel des études de 15%, à 5.000 Hr.

Ceux qui étudient en dehors de Kyiv sont aussi touchés. Yulia Nikolachtchenko, professeur d’allemand à l’Université d’Etat Mykolayiv Sukhomlynsky déclare également que l’administration fait tout son possible pour retenir les étudiants.

Un programme gouvernemental offre des prêts d’études à un taux d’intérêt annuel de 3% remboursable sur 15 ans. Toutefois si, au terme des ses études, l’emprunteur exerce son métier pendant 5 ans au moins pour le gouvernement ou dans un district rural, le prêt est « oublié ». Les étudiants qui passent leur examen d’entrée ont le droit de poser leur candidature.

Beaucoup d’étudiants en fin d’études sont préoccupés pour leur avenir et connaissent les vagues de licenciements qui frappent le pays. Le taux officiel de chômage n’est que de 3%, mais tout le monde sait que le chiffre réel est de très loin supérieur.

Quelques professeurs encouragent les étudiants à poursuivre leurs études dans un autre domaine ou à un niveau inférieur afin d’attendre que le marché du travail s’ouvre à nouveau, s’ils en ont les moyens financiers.

Cependant, certains d’étudiants vivent le retour à la maison comme un échec personnel, aussi beaucoup préfèrent rester à Kyiv, même si les conditions de vie sont dures.

http://www.kyivpost.com/nation/38307

[tatar29]

Bonjour Paul,votre méssage m'attriste car quand la jeunesse commence à perdre l'espoir du lendemain,ce n'est pas de bons augures.Je suis triste pour tous ces étudiants,....et heureux que mon beau-fils soit en France depuis septembre2008 pour 2 années d'etudes sup. Régulièrement par Skype,il contact ses collègues de Kiev..et confirmation de vos propos.Quand à nous,nous nous tatons pour acheter sur Kiev,un appart.(maxi 40 000 dollars) que faire dans toute cette"merdasse"? Salutations.
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