forumukrainien.free.fr Index du Forum forumukrainien.free.fr
Forum ukrainien francophone
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Rapports entre Ukrainiens et Juifs
Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    forumukrainien.free.fr Index du Forum -> Histoire
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Paul



Inscrit le: 20 Jan 2007
Messages: 685
Localisation: frontière belgo-franco-lux

MessagePosté le: Mar Fév 20, 2007 9:11 pm    Sujet du message: Rapports entre Ukrainiens et Juifs Répondre en citant

Rapports entre Ukrainiens et Juifs :
comment la mythologie remplace la réalité

Leonid Finberg

Dans la hiérarchie des problèmes qui préoccupent la population ukrainienne, les rapports interethniques viennent à la neuvième place, après le niveau de vie, le chômage, le non-paiement des salaires et des pensions de retraite, l’accroissement du taux de criminalité, etc.
De plus, les rapports ukraino-juifs ne figurent pas non plus en première place des problèmes des nationalités : viennent d’abord ceux des Tatars de Crimée, ensuite les rapports à l’intérieur de l’ethnie ukrainienne proprement dite, etc. Pourtant, le problème du rapport réciproque entre Ukrainiens et Juifs a une longue histoire : constamment présent dans les pages des médias, il ne cesse de retenir l’attention des hommes politiques, des historiens, des journalistes.
Hassan Husseinov, spécialiste de la culture russe, énonce les données de ce problème comme suit:

L’image d’autrui occupe une place importante dans la conscience collective.
Aux moments critiques de l’histoire d’un peuple, lorsque ses propres traditions culturelles paraissent compromises, comme c’est le cas dans beaucoup de pays post-soviétiques, les images des cultures étrangères acquièrent, qu’on le veuille ou non, une valeur particulière quand il s’agit de réévaluer son identité nationale et culturelle.


Ce sont précisément ces raisons qui nous ont incité à traiter ce problème aujourd’hui: nous nous bornerons cependant à évoquer les rapports séculaires ukraino-juifs, tels qu’ils prévalaient sur le territoire de l’Ukraine-Rous.
Si les rapports entre les diasporas et les contacts entre les Etats datent de l’histoire moderne, l’expérience de la vie commune sur le territoire de l’Ukraine est déjà presque millénaire. Toutefois, en raison d’une série de raisons objectives et subjectives, l’histoire des rapports ukraino-juifs n’a presque jamais fait l’objet d’une recherche sérieuse. Voilà comment le professeur ukrainien Iaroslav Dachkévitch, l’un des rares chercheurs dans ce domaine, décrit la situation: “L’historiographie soviétique a purement et simplement ignoré ce problème […]. La plupart des recherches réalisées dans ce domaine par les scientifiques de la diaspora produisent une impression pénible, sinon accablante” (pour ma part, j’ajouterai qu’il existe une exception à ce qui vient d’être dit: ce sont les travaux de Ivan L. Rudnytsky, historien canadien d’origine ukrainienne). Puis Dachkévitch ajoute:

L’historiographie juive soviétique en Ukraine orientale a pris fin au début des années trente, avec la liquidation (en partie par l’extermination physique) des membres de la Commission historico-archéographique juive de l’Académie des sciences de la République socialiste soviétique d’Ukraine. En Ukraine occidentale, la science historique juive disparaît dès 1939. Quant à l’historiographie moderne d’Israël et celle de la diaspora israélite, elles sont presque entièrement centrées sur le problème de la mort tragique, de l’extermination et des persécutions des Juifs.

Dachkévitch remarque que cette dernière période n’a duré que quatre ans, alors que pendant plus de trois cents cinquante ans, les rapports ont été plus ou moins “normaux”.
Depuis les travaux classiques de Symon Doubnov et de Iouli Guessen, qui datent du début de notre siècle, aucune recherche sérieuse concernant l’histoire des Juifs en Ukraine n’a été effectuée.
En ce qui concerne l’histoire de l’Ukraine, la situation est légèrement meilleure : les années quatre-vingt-dix ont vu apparaître les premières monographies historiques neutres.
La nécessité d’une réflexion sur les rapports ukraino-juifs est toutefois si urgente qu’on ne peut pas la renvoyer aux décennies à venir. Des historiens et des philosophes, des sociologues et des journalistes donnent leurs interprétations. Un des modèles les plus pertinents a été proposé par le philosophe et publiciste ukrainien Miroslav Marinovitch :
“Les peuples juif et ukrainien ont des modèles de survie différents”, écrit-il en 1991.

Les deux modèles sont incomparables: les Juifs survivent dispersés parmi d’autres peuples, alors que les Ukrainiens vivent sur leur propre territoire […]. La vie parmi des substrats ethniques étrangers, souvent hostiles les uns envers les autres, a posé aux Juifs un impératif difficile : déterminer qui était le plus fort, une erreur d’appréciation pouvant mener à des conséquences tragiques. Les Juifs se sont tournés vers les intérêts de la partie la plus puissante, afin de garantir leur survie, dans les limites que le plus fort leur imposait. Dès lors, étant donné qu’au cours de leur histoire, les Ukrainiens se sont souvent trouvés du côté des plus faibles, on peut comprendre pourquoi la mentalité populaire a élaboré le stéréotype de l’animosité des Juifs envers les intérêts nationaux ukrainiens.
Exiger des Juifs qu’ils se rangent du côté du plus faible était leur demander l’impossible et revenait à les priver de la principale condition de leur survie. […] Le meilleur moyen de ne pas avoir de mauvais rapports avec les Juifs est le suivant : devenir fort soi-même. Et lorsque l’Ukraine sera forte, les Juifs y trouveront naturellement leur place.


Rappelons encore quelques caractéristiques des rapports ukraino-juifs. Dans les manuels d’histoire édités en URSS qui, destinés à l’école secondaire, ont été à la base de l’éducation de plusieurs générations de Soviétiques, aucune mention n’est faite de l’histoire millénaire des communautés juives, du rôle des Juifs dans l’histoire de la Rous-Russie-Ukraine. Le seul manuel d’histoire pour l’école supérieure où il soit question de la communauté juive est celui édité en 1939-40. Les manuels soviétiques passent même outre la tragédie de la communauté juive européenne. Aucune mention de l’histoire et de la culture des Juifs n’est faite dans l’Encyclopédie philosophique, ni dans l’encyclopédie L’art des pays et des peuples du monde entier, ni dans l’Histoire de Kiev en trois volumes, ni dans d’autres ouvrages prestigieux de l’époque soviétique. L’histoire de l’Ukraine n’est pas beaucoup mieux relatée. Les manuels soviétiques “canoniques” ont impudemment falsifié l’histoire: on peut mentionner ici, et la “théorie” entièrement fausse de l’existence antérieure d’une nation unie composée de Russes, d’Ukrainiens et de Biélorusses, et la totale omission de la famine des années 1932-33, ainsi que la falsification de l’histoire de la seconde guerre mondiale (pas un mot sur l’armée ukrainienne rebelle, ni sur les millions d’Ukrainiens en captivité)...
Allonger cette liste serait aisé. En ce qui concerne la communauté juive, l’anecdote suivante est éloquente: en 1926, un procès intenté à un groupe de personnalités publiques juives accusées de sionisme se conclut par le verdict suivant: “A déporter en Palestine”. Vingt ans plus tard, en 1946, il ne restait plus ni sionistes, ni autonomistes, ni professeurs d’écoles juives, ni même membres de la police politique pour les exterminer, tandis que l’Académie ukrainienne des sciences eut à répondre à la question posée par la nouvelle équipe de la police politique (MVD) : “Qu’est ce que le sionisme?”.
De tout cela, on peut conclure que, pendant plusieurs générations, les rapports ukraino-juifs ont été évacués des sciences humaines, en particulier des sciences sociales, et n’ont fait l’objet d’aucune interprétation sérieuse. N’est-ce pas là un sol fertile pour la création et la propagation de mythes?
Au cours de la Conférence ukraino-juive tenue en 1991 à Kiev, Evgueni Sverstiouk, célèbre défenseur des droits de l’homme et président actuel du Pen Club ukrainien, a dit:

C’est peut-être la première fois dans l’histoire que les fils de l’Ukraine et les fils d’Israël se rencontrent pour nettoyer les écuries d’Augias, ce qui n’a pas été fait durant des siècles. C’est ainsi que se sont accumulés des récits sur ce qui a été et n’a pas été, des légendes sur une animosité et une cruauté sans nom, sur le Juif tenant les clés de l’église et sur le Cosaque amateur de gibets. En guise de fer à cheval cloué sur la porte de cette écurie figure le stéréotype du Juif exploiteur et de l’Ukrainien instigateur de pogroms. L’essentiel est que, dans cette écurie, on ne trouve aucun des milliers de témoignages réels d’une coopération normale entre Ukrainiens et Juifs... […] A l’époque soviétique, une “plébéisation” presque totale de la culture s’est produite : qui connaît maintenant les paraboles de Salomon et les commandements de Moïse? Mais tout le monde connaît des anecdotes concernant Abraham et Mosché...

Que reste-t-il donc à nettoyer dans ces écuries, quels stéréotypes s’y sont accumulés au cours des siècles? Peut-on changer les stéréotypes? Nous allons parler de façon plus détaillée de la mythologie de la perception du peuple juif, en mettant l’accent sur les perceptions négatives.
Voici les stéréotypes de la perception du peuple juif (souvent, ces stéréotypes ne sont pas spécifiquement ukrainiens, et la plupart se retrouvent dans toute l’Europe de l’Est) :
– la trahison et la crucifixion de Jésus Christ;
– l’idée d’un peuple élu – la première doctrine dans l’histoire de l’humanité concernant la supériorité d’un peuple sur d’autres peuples;
– la complicité des Juifs avec tous les ennemis du peuple ukrainien (Polonais, Russes, etc.);
– l’hégémonie juive dans le monde (capitaux, médias, etc.);
– l’exploitation économique des non-Juifs par les Juifs;
– la responsabilité des Juifs quant à la création de l’idéologie communiste et aux innombrables victimes des régimes communistes;
– l’holocauste, simple ruse des sionistes, mythe sioniste implanté dans l’histoire;
– la responsabilité des Juifs quant au pillage économique du pays;
– les Etats-Unis, colonie israélienne dirigée par le Congrès juif mondial.
Chacun de ces stéréotypes connaît de nombreuses variantes dans des dizaines et des centaines de publications des médias extrémistes (en général de droite, mais souvent de gauche aussi), dans des livres à gros tirages (pour la plupart édités en Russie, mais diffusés également en Ukraine)... Je citerai les plus typiques :
Dans le journal Pour une Ukraine libre, le commentateur politique judéophobe Pavlo Tchéméris effectue en avril 1996, dans l’article “Rajouter : à fusiller”, une sélection de citations qui commence ainsi:

Chaïm Sroulevitch Goldmann – Vladimir Ilitch Lénine – éprouvait une haine zoologique envers les goyim. Devenu dictateur absolu au “pays des imbéciles”, ce conspirateur judéo-sioniste sanguinaire déploya le plus grand zèle à exterminer les gens, par la terreur de classe, la guerre civile, l’organisation de famines...

Ou encore ceci :

En parlant d’Oulianov-Lénine et de ses “gens de l’ombre” [les bolcheviks], Hitler-Schicklgruber écrivait dans Mein Kampf, pour mieux gagner la confiance des “masses” allemandes, que l’exemple le plus terrifiant de tout cela, c’était la Russie, où les Youpins, dans leur fanatisme sauvage, avaient exterminé trente millions de personnes [c’était en 1923], égorgeant sans pitié les uns, et faisant subir aux autres la torture inhumaine de la famine. Et tout cela pour assurer la dictature d’une petite bande de youpins littérateurs et de bandits spéculateurs.

Dans la revue L’Idéaliste d’août 1996, l’article de Mykhaïlo Khrystovy intitulé “Pourquoi y eut-t-il en Ukraine une extermination par famine organisée?” propose une série de questions à ses lecteurs, auxquelles il demande de répondre, promettant de publier ces réponses dans la revue. Voici certaines de ces questions:

1. Pourquoi dans les mondes musulman et bouddhiste, les youpins ne sont-ils pas admis au pouvoir, alors que dans le monde chrétien, où que l’on tourne son regard, on voit des youpins partout?
2. Pourquoi la Constitution adoptée en Ukraine est-elle ukrainienne dans sa forme, mais judéo-maçonnique dans son esprit, ne mentionnant jamais que l’Ukraine est un Etat chrétien? […]
11. Pourquoi n’y a-t-il en Israël que la seule synagogue, alors que dans la seule région de Lviv, plus de cinquante confessions sont enregistrées?
12. Pourquoi n’y a-t-il pas de banquiers ukrainiens en Israël, ni en Ukraine non plus? […]
14. Pourquoi se méfie-t-on des youpins ukrainiens et leur envoie-t-on des rabbins de l’étranger?
15. Pourquoi certains youpins d’Ukraine occidentale ont-ils été déportés massivement avant la seconde guerre mondiale dans l’Est de la Russie, alors que d’autres sont restés sur place?


Le mythe anti-ukrainien du peuple ukrainien instigateur de pogroms s’appuie tant sur des faits authentiques que sur des faits falsifiés de l’histoire de la lutte pour la libération nationale: la seconde guerre mondiale avec ses Polizai (policiers ukrainiens), les pogroms de l’époque de Bohdan Khmelnytsky*, en particulier en 1648, tout comme ceux de la koliïvchtchina* (“révolte des pieux”) sur la Rive droite en 1768. La mythologie anti-ukrainienne y inscrit aussi les pogroms du début du XXe siècle, les pogroms staliniens des années quarante et cinquante, “le pourcentage juif” de Khrouchtchev et la politique antisémite de Brejnev. Toutefois, “derrière tous les mythes modernes se cache le traumatisme national fondamental de l’égorgement qui eut lieu à l’époque de Bohdan Khmelnytsky”, écrit Leonid Pliouchtch.

C’est après cela qu’apparut l’hérésie des Juifs d’Europe orientale – le sabbataïsme –, qui faillit provoquer la scission du judaïsme. C’est cela qui marqua l’époque de Khmelnytsky d’un signe mystique, d’un mal apocalyptique... L’époque de Khmelnytsky est entrée dans l’inconscient du judaïsme moderne. La koliïvchtchina s’est superposée à ce traumatisme collectif et a provoqué une autre réponse religieuse, le hassidisme.
Tous les événements ultérieurs sont venus s’ajouter à ce traumatisme profond.


Ainsi, le Juif tueur du Christ et l’Ukrainien instigateur de pogroms se sont-ils ancrés dans les mentalités, dans la conscience religieuse, dans le folklore, dans le langage parlé, tout comme dans les métalangues des cultures ukrainienne et juive.
Les textes anti-ukrainiens qui multiplient les stéréotypes correspondants ont franchi les limites de l’Ukraine. Leur nombre, leur influence sur les communautés juives des autres pays auraient pu constituer un objet de recherche en Israël, aux Etats-Unis, au Canada; jusqu’à présent, à notre connaissance, rien de tel n’a été entrepris.
Quant aux intellectuels juifs et ukrainiens, ils ont tenté, et tentent encore, de faire évoluer ces stéréotypes de la méfiance historiquement enracinés chez ces deux peuples.
Vladimir Jabotinsky, l’un des rares leaders israélites à avoir bien connu les problèmes ukrainiens nationaux, a publié une série d’articles brillants sur les leaders spirituels ukrainiens, sur l’inégalité et l’oppression du peuple ukrainien.
Symon Petlioura, le leader ukrainien du temps de la République populaire d’Ukraine, a entrepris la publication de plusieurs textes judéophiles. Il a tenté, en tant que commandant de l’armée ukrainienne, de mettre fin aux pogroms des Juifs.
Le métropolite Andreï Cheptytsky, un des esprits les plus éminents de la première moitié du XXe siècle, est l’un des rares dignitaires de l’Eglise à avoir lancé un appel en faveur des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Lui et ses compagnons ont caché dans les monastères galiciens des centaines d’enfants juifs; c’est lui qui a sauvé de la mort Kahan, rabbin de Lviv.
Inversement, Solomon Mikhoëls, grand acteur de théâtre juif et homme public connu, a invité le célèbre metteur en scène ukrainien Les Kourbas à travailler dans son théâtre après que ce dernier fut chassé d’Ukraine.
Des hommes de lettres bien connus comme Ivan Dziouba et Viktor Nekrassov se sont publiquement prononcés contre le silence qui a recouvert la tragédie de Babyn Yar, ainsi que contre l’antisémitisme qui régnait à l’époque soviétique.
Les actions de solidarité de l’opinion publique ukrainienne et juive des années quatre-vingts et quatre-vingts-dix sont autant de tentatives pour dissiper les mythes de l’antisémitisme et de l’ukrainophobie. Je pense aussi à l’appel du mouvement politique Roukh contre les bruits répandus par le KGB sur d’éventuels pogroms, ainsi qu’à la Conférence de la solidarité ukraino-juive de 1991.
Quelle influence ont ces actes individuels, et bien d’autres actions encore, qui toutes visent à surmonter la méfiance, l’hostilité et l’intolérance? Les sondages de sociologues révèlent que l’intolérance envers les Juifs et le judaïsme s’alimente de stéréotypes et de mythologèmes.
Des sondages analogues effectués depuis 1993 permettent de tirer la conclusion suivante: on remarque une augmentation de l’intolérance envers les Juifs et, à l’inverse, une plus grande tolérance envers les Polonais. D’autres données, recueillies par les mêmes sociologues, en disent encore plus long sur le thème qui nous intéresse ici : 7% des habitants de l’Ukraine interrogés sont d’accord avec l’idée du “complot sioniste mondial visant à instituer l’hégémonie des Juifs sur d’autres peuples” (25% ne partagent pas cette idée, 68% ont eu du mal à répondre); 10% considèrent que “les Juifs sont coupables envers d’autres peuples” (47% contre); 18% reportent sur les Juifs la responsabilité principale des malheurs entraînés par la Révolution et les répressions massives (47% contre); 20% trouvent que le physique des Juifs est désagréable et plus d’un tiers (38%) pensent que les Juifs apprécient plus l’argent et le profit que les relations humaines.
……………………………………………………………………………………..

Quelle conclusion peut-on en tirer? “Abandonnez tout espoir, vous qui entrez”? Il paraît que toute la logique sociale, toutes les dimensions de la conscience publique prouvent la suprématie du mythe sur la réalité. Cela signifie-t-il pour autant que rien ne peut être fait dans ce domaine? Absolument pas. On peut faire quelque chose, il faut faire quelque chose. Cependant, soyons réalistes, il faut bien admettre la puissance du mythe, qui a derrière lui une très longue histoire, qui est devenu un stéréotype des comportements, qui est entré dans les structures langagières, dans les dogmes des religions, dans les concepts. Et seuls les intellectuels peuvent faire contrepoids, bien que ces derniers constituent une structure fragile de la civilisation humaine. Toutefois, les données des sociologues qui démontrent un accroissement de la tolérance ukraino-polonaise laissent surgir l’espoir d’une atténuation à terme des stéréotypes ukraino-juifs.

Traduit par E. Solomarskaïa,
avec la collaboration de Korine Amacher

http://www.unige.ch/ieug/publications/euryopa/ukraine1.pdf
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
steed59



Inscrit le: 04 Sep 2007
Messages: 35

MessagePosté le: Sam Sep 08, 2007 8:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

En rapport avec le titre du forum, je conseille ce très beau film qui traite du rapport des ukrainiens avec la guerre et le génocide : "Tout est illuminé" (Everything is illuminated) de Liev Shreiber, avec Elijah Wood (acteur principal du Seigneur des Anneaux) et Eugene Hutz, qui campe le role d'un jeune ukrainien assez marrant
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mme Pimousse



Inscrit le: 10 Jan 2007
Messages: 1930
Localisation: Limay

MessagePosté le: Sam Juil 05, 2008 12:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

oui, très bon film

Eugene Hutz est également le frontmen du groupe new-yorkais Gogol Bordello http://www.gogolbordello.com/ (dont les disques sont facilement trouvables en France).
je vous le conseille vivement
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mme Pimousse



Inscrit le: 10 Jan 2007
Messages: 1930
Localisation: Limay

MessagePosté le: Ven Juil 11, 2008 6:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alain Guillemoles "Comment un tiers des habitants de Lviv ont été anéantis"
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2343283&rubId=1094
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Paul



Inscrit le: 20 Jan 2007
Messages: 685
Localisation: frontière belgo-franco-lux

MessagePosté le: Ven Juil 11, 2008 9:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il ne s'agit pas ici de nier la réalité des pogroms de L"viv et le massacre de la population juive de cette même ville.

Monsieur Guillemoles fait quelques raccourcis et il semble avoir lu Wikipedia pour donner des détails et des chiffres sur les massacres des Juifs de Lviv.

... Mais, si c'est le cas, il a oublié la deuxième partie : "Controversy on facts" : http://en.wikipedia.org/wiki/Lviv_pogroms#cite_note-4

Citation:
An international commission was set up at The Hague in the Netherlands in 1958 to carry out independent investigations. The members were four former anti-Hitler activists, Norwegian lawyer Hans Cappelen, former Danish foreign minister and president of the Danish parliament Ole Bjørn Kraft, Dutch socialist Karel van Staal, Belgian law professor Flor Peeters, and Swiss jurist and member of parliament Kurt Scoch. Following its interrogation of a number of Ukrainian witnesses between November 1959 and March 1960, the commission concluded: "After four months of inquiries and the evaluation of 232 statements by witnesses from all circles involved, it can be established that the accusations against the Battalion Nachtigall and against the then Lieutenant and currently Federal Minister Oberländer have no foundation in fact"


De plus, pour être complet et impartial, il aurait également du faire mention du chapitre 20 du livre de Alfred M. de Zayas, "The Wehrmacht War Crimes Bureau, 1939-1945" , University of Nebraska Press, Lincoln and London, 1979, pp. 214-227"

Ce chapitre 20 est accessible en ligne sur : http://www.alfreddezayas.com/Chapbooks/Lembergmassacre.shtml

Désolé mais les textes des liens sont rédigés en anglais.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pierre14



Inscrit le: 09 Fév 2007
Messages: 318

MessagePosté le: Sam Juil 12, 2008 4:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

eh oui, l'eau douce ne coule pas touours de source...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Mme Pimousse



Inscrit le: 10 Jan 2007
Messages: 1930
Localisation: Limay

MessagePosté le: Sam Juil 12, 2008 4:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alain Guillemoles c'est qqn qui est proche de la cause ukrainienne. Il connait bien Lviv, de plus il est co-fondateur de l'institut de mass média en Ukraine, etc.
En Ukraine il est temps de faire un travail sérieux sur l'histoire juive du pays. mais calmement et avec une sérieuse réflexion... et surtout en faisant les émissions et publications à l'attention de large public, en cherchant de donner tous les points de vue et non seulement celle répandue actuellement
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
richard
Invité





MessagePosté le: Sam Juil 12, 2008 10:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

surtout en faisant les émissions et publications à l'attention de large public, en cherchant de donner tous les points de vue
Citation:


Si vous pouviez commencer sur ce forum de facon claire et synthetique cela pourrait peut etre nous permettre de comprendre ce sujet , merci
Revenir en haut de page
Paul



Inscrit le: 20 Jan 2007
Messages: 685
Localisation: frontière belgo-franco-lux

MessagePosté le: Sam Juil 12, 2008 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mme Pimousse a écrit:

En Ukraine il est temps de faire un travail sérieux sur l'histoire juive du pays.



Voir le texte complet qui donne le titre à ce sujet.

Sinon, toujours pour ce qui concerne L'viv et la seconde guerre :

En vrac :

Le grand débat autour des pogroms de L’viv tourne autour de la date du premier de ceux-ci. Nombreux sont les Israéliens, repris en cela par l’Occident, qui affirment que les premiers massacrent eurent lieu AVANT l’arrivée des Allemand le 30 juin 1941. Or, les Soviétiques ne quittèrent la ville qu’AVEC l’arrivé des Nazis. Avant leur départ, ils étaient très occupés à exécuter les milliers d’Ukrainiens et de Polonais détenus dans leurs geôles et on se demande comment ils auraient laissé les nationalistes ukrainiens massacrer les Juifs en leur présence.
Par contre, du 30 juin au 3 juillet 1941, lorsque le massacre des prisons fut connu de la population de Lviv, les Allemands incitèrent celle-ci à venger les morts en massacrant les Juifs de la ville présentés comme collaborateurs des assassins soviétiques. En aucun cas il ne s’agit d’actes délibérés d’organisations nationalistes ukrainiennes.

http://unian.net/eng/news/news-234844.html

http://www.homin.ca/news_view.php?category=top&news=3078&lang=ua

http://www.youtube.com/watch?v=PrRhtbLQ5pA


Beaucoup de Juifs de L’viv parvinrent à sauter en marche des trains qui les emmenaient au camp d’extermination de Belzec. Quelques paysans ukrainiens eurent pitié d’eux, les nourrirent et leur indiquèrent le chemin de retour vers Lviv, d’autres les livrèrent à la police auxiliaire ukrainienne ou aux Allemands. Personne n’a jamais enquêté sur les premiers, tandis que les deuxièmes sont l’objet de nombreuses dénonciations. Cette attitude unilatérale fait qu’on ignore totalement ceux qui aidèrent les Juifs et que les seconds symbolisent, non seulement pour les nombreux auteurs Israéliens mais aussi en Occident, l’attitude de l’ensemble des Ukrainiens au cours de la seconde guerre.

Les nazis, lors des premiers mois de 1’invasion de l’URSS poussèrent les populations locales ukrainiennes, mais aussi baltes, à déclencher une vague de pogroms qui causa la mort de dizaines de milliers de Juifs par des non-Juifs locaux au cours de l’été 1941.
Tout était organisé par les Einsatzgruppen et il ne s’est pas agi de mouvements “spontanés” comme il a trop souvent été dit.

La plupart du temps, il s’agissait de rassembler la population d’un village ou d'une petite ville sur le lieu de la découverte d’un charnier contenant des personnes exécutés par les communistes. Une harangue était faite afin de dénoncer les soviétiques et les Juifs qui, ainsi que le montraient les Nazis, étaient leurs complices voire les exécutants. Sinon, on amenait devant eux un commissaire politique ou des membres du NKVD, juifs si possible, capturés qu’on dénonçait comme coupables de crimes ‘contre leurs frères’.

Toutefois, cela ne fonctionnait pas toujours, loin de là !
L’Einsatzgruppe C stationné à Jitomir se plaignait que « des tentatives soigneusement préparées pour inciter à des pogroms contre les Juifs n’avaient malheureusement (sic) pas montré les résultats espérés » (Rapport opérationnel en URSS n° 47 - 9 août 1941). Quatre mois plus tard, et en dépit de mesures spéciales pour convaincre les Ukrainiens, l’Einsatzgruppe C continuait à avoir des difficultés avec eux. Non seulement ils ne parvenaient pas « à les persuader à prendre une part active contre les Juifs », mais ils ne voulaient pas révéler les endroits où ils se cachaient.

Des mesures coercitives furent aussi utilisées pour obtenir la «collaboration » des Ukrainiens, et ceci non plus n’a été systématiquement étudié. Il s’agissait surtout de les recruter parmi les prisonniers de guerre afin d’en faire de Hiwis ou des gardes de camps de concentration. Dans une étude sur la résistance juive en Pologne, Shmuel Krakowski rapporte les faits suivants :
« en décembre (1941), environ 300 prisonniers soviétiques arrivèrent au camps de la rue Lipowa (Lublin – PL). Peu de temps après, ils furent vêtus d’uniformes allemands et incorporé dans un bataillon de gardes (Wachtbattailonen). Ils prirent part à la liquidation de divers ghettos des environs et à celui de Lublin même. C’est par eux que les Juifs apprirent que 100.000 prisonniers de guerre soviétiques avaient été tués près de Chelm Lubelski où ils étaient détenus. Les prisonniers furent privés de nourriture pendant des semaines et la plupart moururent d’inanition. Aux quelques centaines qui survécurent on leur donna la « chance » de servir les Allemands. Ceci explique pourquoi les gardes ukrainiens collaborèrent souvent avec les organisations de résistance juives comme ce fut le cas au camp de concentration de Plaszow où environ 300 Juifs et 16 gardes ukrainiens s’échappèrent ensemble. Les mêmes faits se produisirent aussi à Sobibor. »


Il ne faut pas non plus oublier que des groupes de partisans juifs furent annihilés soit par les nationalistes ukrainiens, soit par l’AK polonaise simplement parce qu’ils étaient communistes et non parce qu’ils étaient juifs.




BOLECHÓW / BOLEKHIV

Selon un texte de Joseph Adler dont le nom est cité dans « Les Disparus » de Daniel Mendelsohn


Septembre 1939 (arrivée des Allemands ou des Soviétiques) :
« Les citoyens attendaient avec impatience leurs nouveaux dirigeants. Ils se divisaient en groupes suivant ce qu’il adviendrait de la ville et de ses habitants. Un groupe comprenait les Ukrainiens qui étaient convaincus que la ville serait conquise par les Allemands. Le second groupe se composait de Polonais et d’une petite partie des Juifs qui adoptaient une attitude plutôt neutre. Le troisième groupe, entièrement composé de Juifs, espérait l’arrivée de l’Armée soviétique ».

Arrivée des soviétique :
« … L’administration civile resta entre les mains des communistes locaux. Moshe Hauftman, qui était bien connu dans la ville, fut désigné comme maire »

Juin / Juillet 1941 :
« Quelques jours avant que les forces soviétiques aient quitté Bolechow, plusieurs activistes ukrainiens entrèrent en contact avec le commandement local de l’Armée Rouge dans le but d’obtenir l’autorisation de former une milice neutre. Ceci dans le but de sauvegarder les vies et les biens des habitants durant la période de chaos attendue à la suite du départ des soldats. Ils obtinrent la permission demandée et on put voir des groupes de 2-3 Ukrainiens patrouillant dans la ville en vêtements civils, portant un fusil et un brassard blanc. »

« Après quelques jours, une assemblée locale fut convoquée avec la participation de représentants des villages voisins. Elle se réunit à l’Hôtel de Ville et le clergé s’y joignit en habits liturgiques. Là, ils proclamèrent l’indépendance de l’Ukraine. Les miliciens neutres échangèrent alors leurs brassards blancs pour d’autres bleu et jaune. Une semaine plus tard, les autorités allemandes reçurent des instructions abolissant cette déclaration d’indépendance (Stepan Bandera fut alors arrêté). Toutefois, l’administration locale resta entre les mains des Ukrainiens jusqu’à l’arrestation du maire, Simkow, et son exécution par les Nazis en même temps que quelques Juifs. Il était accusé de collaboration avec les Juifs bien qu’anti-sémite notoire. Les Ukrainiens nationaliste s’enfuirent au cours des premiers jours de juillet. »


« Les troupes hongroises désarmèrent la milice ukrainienne mais avant ils se livrèrent à ces atrocités :

a Dans la nuit du 24 juillet, vingt Juifs furent exécutés. C’était d’ancien membre du Komsomol dirigés par Léa Schindler (de Bolechow). Des tracts rédigés en ukrainien disaient : ‘ces jeunes juifs communistes ont assassiné vos frères, etc. ’

b Assassinat d’un certain nombre de Juifs, anciens collaborateurs des Soviétiques, dans le village voisin de Dolzka

c Exécution de soldats juifs soviétiques qui avaient été coupés de leurs unités et qui tentaient de rentrer chez eux dans leurs villages des alentours. Le nombre de victimes est inconnu. Il y en eut certainement des dizaines »
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
IVANO



Inscrit le: 22 Jan 2007
Messages: 66
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Juil 13, 2008 5:08 pm    Sujet du message: L ENFANT JUIF ET L ENFANT UKRAINIEN Répondre en citant

La complexité des rapports judeo-ukrainiens est que ceux ci ne sont jamais analysés au regard d'une longue et relativement pacifique coexistence, mais à travers les convulsions du XXieme siecle.

Ce qui est navrant c 'est l ukrainophobie ouverte de certains auteurs qui s evertuent à voir l ukrainien comme un suppletif potentiel des nazis.

A cet égard la lecture de "L ENFANT JUIF ET L ENFANT UKRAINIEN" est édifiante :

http://www.lire.fr/critique.asp/idC=38271/idR=213/idG=8
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bohoun



Inscrit le: 31 Déc 2006
Messages: 50

MessagePosté le: Dim Juil 13, 2008 5:17 pm    Sujet du message: MAUD TABACHNIK Répondre en citant

MAUD TABACHNIK, a l occasion de son roman CIEL DE CENDRES, s'est autorisé à déclarer :..."Les Ukrainiens étaient à la fois les alliés et les victimes des nazis et dans les camps, ils étaient plus souvent sadiques que les Allemands. Dans leurs gestes, on remarque plus facilement la cruauté que la grandeur"

Il est évident que si ces propos avaient été tenus à l encontre d'un autre groupe ethnique, il auraient entrainés des poursuites judiciaires". Mais apparemment contre des ukrainiens on peut tout dire.

Il est vraiment urgent de boycotter cette pretendue grande dame de la litterature !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Paul



Inscrit le: 20 Jan 2007
Messages: 685
Localisation: frontière belgo-franco-lux

MessagePosté le: Dim Juil 13, 2008 9:56 pm    Sujet du message: Re: MAUD TABACHNIK Répondre en citant

Bohoun a écrit:
MAUD TABACHNIK, a l occasion de son roman CIEL DE CENDRES, s'est autorisé à déclarer ...


Je ne connais pas cette écri-vaine, mais un petit plus, toujours pour CIEL DE CENDRES, qui vaut son pesant de cacahuètes :

http://www.maudtabachnik.com/presse/ciels-de-cendres/ciel-de-cendres---presse-de-la-manche/

Citation:
« J’ai décidé d’écrire ce livre quand j’ai vu qu’on rendait officiellement hommage à Petlioura. Ce militant nationaliste, assassiné dans les années vingt, n’a rien d’un héro. Il a tué plusieurs milliers de Juifs. Ce phénomène s’est poursuivi et amplifié pendant la Seconde Guerre mondiale : les Ukrainiens étaient, ne l’oublions pas, les hommes de main du Reich. Cet état d’esprit, hélas, est toujours présent là-bas »


... et si elle se donnait la peine de s'informer, rien qu'un petit peu, au lieu de dire et écrire n'importe quoi ?

Le plus grave c'est qu'il y a des gens qui la lisent et qui prennent pour argent comptant ses approximations et ses énormités tirées on ne sait d'où.

A oublier. On lui a déjà fait trop d'honneur en parlant d'elle. Twisted Evil
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pierre14



Inscrit le: 09 Fév 2007
Messages: 318

MessagePosté le: Dim Juil 13, 2008 10:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis le premier à penser qu'il faut connaître l'histoire. Bien que j'aie peu confiance en l'honnêteté intellectuelle des historiens en général(c'est comme-ça, trop travaillent pour l'état à mon sens).
Mais cette histoire, même si pas encore éclaircie, ressemble de plus en plus à de la masturbation mentale...ou à de l'auto flagellation, plutôt. Ou les deux...
Ca ne m'empêche pas de comprendre que certaines personnes, aujourd'hui encore, aient besoin d'éclaircissements pour des raisons "familiales" dramatiques. Mais à quoi bon être à ce point tourné vers le passé?
La question que je me pose, c'est : "est-il vivable de se lever chaque matin avec pour but de retourner fouiller le passé?"
Dans la même ligne, bizarrement (d'où le terme auto flagellation) jamais on ne parle ici de la période communiste (pas souvent tout du moins...). Coupables, oui, mais surtout pas victimes?...
Je dis tout ça sans méchanceté aucune, évidemment...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
richard
Invité





MessagePosté le: Lun Juil 14, 2008 5:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

L Ukraine persécutée par Maud et Simone, c est un peu faible comme argumentation et enfin pour terminer le boycott
Revenir en haut de page
richard
Invité





MessagePosté le: Lun Juil 14, 2008 5:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les deux modèles sont incomparables: les Juifs survivent dispersés parmi d’autres peuples, alors que les Ukrainiens vivent sur leur propre territoire
Citation:


Voila qui donne à réflechir , en une seule phrase copiée collée on oublie l etat Israel et de plus le verbe survivre , est utilisé pour les Juifs

Paul je m arrete a cette phrase de vous lire
Revenir en haut de page
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    forumukrainien.free.fr Index du Forum -> Histoire Toutes les heures sont au format GMT - 1 Heure
Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
Page 1 sur 3

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com